De l'éthique en Politique

L' association Anticor (comprenez anti-corruption) est née en 2002 dans un contexte de sursaut politique et citoyen lié à l’accession d’un candidat d’extrême droite, Jean-Marie Le Pen, au second tour des élections présidentielles. Son président d'honneur est le célèbre juge Eric Halphen.

La création de cette association montre à quel point, les " Politiques" qui confondent intérêts publics et intérêts privés sont les premiers responsables de la montée du FN.

Dans un bassin minier miné par les affaires judiciaires passées et en cours, la Complainte … a demandé à M. Dany COOLEN de signer la charte Anticor proposée par l'association à tout candidat qui se porte aux élections municipales 2014.

Chose promise étant aussitôt chose due, la tête de liste d' « un nouvel élan pour Aix-Noulette » a signé cette charte, de bon augure pour la suite si vous lui accordez vos suffrages.

Le candidat Dany COOLEN démontre ici à quel point l'éthique en politique n'est pas un vain mot.

Le texte tend tout d’abord à rendre pleinement effective la loi en vigueur. Certaines exigences traduisent une ambition éthique qui va au-delà de ce qu’impose la loi.  Le candidat doit avoir un casier judiciaire vierge de toute infraction à la probité publique (ce qui devrait aller de soi).

La Charte comprend 9 engagements traduisant une ligne éthique, défendue par Anticor depuis sa création : non-cumul des mandats et des fonctions exécutives (maire et vice-président de conseil ?), bonnes pratiques de gestion, transparence (éviter le conflit d’intérêt), reconnaissance des droits de l’opposition, participation citoyenne (mise en place de conseils de quartier), publicité des informations importantes sur la gestion locale (publication du budget, des appels d'offre, des postes à pourvoir), exigence de probité (suspension d'un conseiller municipal en cas de mise en examen), lutte contre le trafic d’influence, rigueur dans le choix des organismes prêteurs de fonds à la collectivité.