12 févr. 2014

Le profil type du maire du bassin lensois: un homme, retraité, qui aime enchaîner les mandats : ça ne vous fait pas penser à quelqu'un ?

Article de la Voix du Nord

Nous inaugurons ce jour avec Paysages de campagne un dossier au long cours qui nous mènera jusqu’aux municipales de mars prochain. Nous allons nous pencher sur tout ce qui fait une campagne électorale (du financement à la distribution de tracts) et poser les questions qui dérangent aux candidats : quelle place pour les femmes en politique ? Telle promesse électorale est-elle réalisable ? Que peut réellement faire un maire ? Auparavant, plantons le décor en nous intéressant aux maires déjà aux manettes. Qui sont-ils ? Depuis quand sont-ils en poste ? Éléments de réponse sur les trente communes qui composent le bassin lensois…
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Des nouveaux venus

Un calcul simplement mathématique nous indique qu’en moyenne, les maires du secteur ont à ce jour effectué deux mandats et demi. Mais cette donnée cache de fortes disparités. Ainsi, onze maires terminent leur premier mandat quand ce n’est pas qu’un bout de mandat comme à Lens et à Liévin pour avoir respectivement pris la succession de Guy Delcourt et Jean-Pierre Kucheida en cours de route. En revanche, certains sont bien installés dans leur fauteuil et s’accrochent aux accoudoirs, à l’image d’Alain Lefebvre à Aix-Noulette (sept mandats et de nouveau candidat). Bernard Ogiez à Pont-à-Vendin le talonne d’un mandat ; Robert Mieloch à Givenchy (de nouveau candidat) et Jean-Marc Dealet à Vermelles (mais qui arrête là) comptent chacun cinq mandats.


 Le record de longévité est détenu par le maire d'Aix-Noulette, avec sept mandats.

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 Un travail de longue haleine
L’histoire électorale prouve qu’on ne devient pas maire comme cela du jour au lendemain. Tous nos premiers magistrats ont d’abord été conseiller municipal ou adjoint, dans la majorité ou dans l’opposition. Certains totalisent plus de trente-cinq ans de présence au conseil municipal : citons par exemple Daniel Delcroix à Billy-Berclau, Bernard Ogiez à Pont-à-Vendin, Alain Lefebvre à Aix-Noulette, Bernard Pruneau à Eleu-dit-Leauwette ou encore Jean-Marc Dealet à Vermelles.

 La complainte fait remarquer que d'après le livre "Le métier d'élu local" de René Dozière :

 Un élu cumulant plusieurs mandats locaux (maire, conseil général, régional, communauté de communes, etc.) ne peut dépasser un plafond de 8.230 euros mensuels. Encore heureux !!!! Mais de quoi vouloir s'accrocher au fauteuil.


Pour seulement le mandat de Maire




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