le Fonds de participation des habitants, Kézako ?

Le Fonds de participation des Habitants (FPH) était un engagement du maire qui concernait la cité 10 lors de sa dernière candidature aux élections Municipales de 2008. Une promesse de développement du quartier qui a du être renvoyée rapidement aux calendes grecques.

Le Fonds de Participation des Habitants (FPH) est un dispositif qui donne les moyens aux habitants, de se mobiliser pour leurs quartiers, de développer des micro-projets en concertation avec les résidents de différents âges et issus de cultures diverses.

Le principe même du FPH, c’est la participation des habitants à tous les niveaux. Ce sont les habitants eux-mêmes au sein des comités d’attribution qui accompagnent et sélectionnent les projets financés.

L'idée serait louable si encore il y avait les moyens humains et financiers.

En fin d'année 2013, pour financer ces « micro-projets », le maire a donc royalement attribué une micro-subvention de 1143 € à la cité 10 au titre de la cohésion sociale, pour en faire quoi ? Qui est chargé de piloter les projets ? Qui sont les habitants consultés ? Les jeunes sont-ils force de proposition ? Quels sont les micro-projets retenus ? La subvention (région+commune) est-elle réellement proportionnelle à l'attente des résidents ? Sur le compte-rendu du dernier conseil municipal on ne trouve, comme par hasard, aucune précision sur l'opération projetée, la question a t-elle été posée ? 

Toutes ces questions montrent la faillite politique de tout un système, celui d'un maire qui fait gérer par les autres tout un pan du territoire de la cité, sans démocratie participative et sans cap précis.

La complainte estime que le développement socioculturel des quartiers devrait être du ressort exclusif du maire, c'est lui qui doit donner l'impulsion et débloquer des crédits conséquents pour redonner du dynamisme à la cité 10 comme ailleurs, c'est de son devoir. Le quartier (comme d'autres) semble de plus en plus à l'abandon, le local Ladji est fermé, aucune animation, les lieux de loisirs sont absents, les projets à but éducatif sont aux oubliettes, les inégalités se creusent, le centre-ville n'a jamais paru aussi loin, le lien social est totalement rompu, et pire encore, on l'a vu sur « l'affaire des voies ferrées, » M.  Alain Lefebvre ne semble pas maîtriser tous les dossiers de la Cité.

Il est vraiment plus que temps de changer de cap !!!