Le Hameau de noulette, les raisons de l'urbanisation, 2

.... Pour faire face ses somptuaires dépenses, Alain Lefebvre a besoin d'argent, de beaucoup d'argent, il décide donc de transformer le hameau pour faire rentrer des recettes fiscales (en 2008, la fiscalité rapporte à la commune 1 420 000€, en 2014, celle-ci est passée à 1 630 000€), de quoi compenser les baisses de dotation de l'Etat, croit-il, c'est loin pourtant d'être le cas.

Car Alain Lefebvre fait des frais gargantuesques, en 2008, la première rénovation de la malterie coûte à la commune près de 365 000 €, c'est la première tranche, en 2013, il inaugure en grandes pompes le restaurant scolaire qui va coûter en réalité plus cher que prévu 1 800 000 € (les aides de l'Etat ne représentant qu'à peine 500 000 €). Le « joueur d'échec » est malin, ces « prévisionnels » sont souvent bien en-dessous de la réalité quand il dit 50/50, c'est souvent 60/40, et c'est la commune qui fait les frais. De plus, L'homme est mégalo, Il a sifflé le début des travaux de la seconde tranche de la malterie, le coût « prévisionnel » est de 2 000 000 €, on atteint des sommes vertigineuses et malgré l'effort de la CAF, de l'Etat, du département pour alléger la facture, la commune aura à sa charge environ 930 000€ minimum pour financer ce projet. Rien de moins.

Depuis 2008, Le maire a renié un troisième engagement avec les Aixois, celui de désendetter la commune, entre 2008 et 2012, la dette a augmenté de près de 30%, faisant même un bond stupéfiant en fin de mandat, en 2012, la dette représentait 4 457 000 € avec les intérêts avec échéance en 2030 et en 2013 ?

Cela ne suffit pourtant pas, il prévoit de mettre le réaménagement de la rue d'Arras pour y mettre de la végétation au milieu de la voie pour que l'entrée sur Aix-Noulette soit plus "pimpante" (programme 2014/2020, le coût est « pharaonique » 900 000€, 50 % à la charge de la commune (soit 450 000€), Combien déjà pour les quartiers ? Et la réfection des routes et des trottoirs ?

Enfin, sur le projet d’orientation budgétaire est inscrit les travaux de construction d'une micro-crèche (sinon assistant maternelle à domicile, ça existe), aucune idée du coût, silence radio, il faut dire qu'on est dans un flou artistique, le projet ayant été plusieurs fois retoqué.

Et puis, n'oublions pas qu'il a, et c'est encore heureux, renié une quatrième promesse de campagne, la construction d'un stade (coût le plus bas : 400 000€) omettant de dire au passage que le stade Garandel est pourtant lui aux normes, mais nul doute que celui-ci réapparaîtra sur le prochain  tract de campagne du candidat Lefebvre.

Nouveaux logements prévus dès 2015
Stop en encore ?